Huit partis politiques de l’opposition ont vivement dénoncé les récentes arrestations ayant ciblé des chroniqueurs à la radio et à la télévision et des avocats, et appellent au “retrait du décret-loi 54” (relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication).
Dans une déclaration conjointe publiée lundi 20 mai, les partis soulignent que “l’objectif du pouvoir est de museler toutes les voix libres dans les rangs des activistes, des journalistes et des avocats”, appelant par conséquent à libérer “les détenus politiques“.
Ils estiment que “les deux interventions policières” effectuées dans les locaux de la Maison de l’avocat témoignent de “l’intimidation exercée par le pouvoir en place contre les opposants”.
Les partis expriment leur solidarité avec les avocats dans “la lutte pour l’indépendance de leur profession et de la justice” en Tunisie.
Les partis signataires de la déclaration sont : le “Parti des Travailleurs”, “le Courant démocrate”, “le Parti socialiste”, “al-Joumhouri”, “al-Massar”, “Afek Tounes”, “al-Qotb” et “Ettakatol“.
Avec TAP