Aujourd’hui, le monde est confronté aux changements climatiques. Et il est impératif de trouver des solutions pour demain. Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a souligné l’impératif d’une coopération internationale pour faire face aux risques des changements climatiques. Et ce lors de sa participation du premier Forum international sur « La technologie de l’énergie durable et la transition énergétique », organisé par le Pôle de développement de Kébili en partenariat avec le Pôle de transition énergétique en France et l’organisation « Expertise France », ainsi que l’Université de Kébili, du 26 au 28 juin à Hammamet.
Cet événement a réuni un grand nombre de chercheurs, universitaires et institutions actives dans le secteur énergétique de Libye, d’Algérie et de France, en plus de nombreux experts dans ce domaine.
Fatma Thabet Chiboub a expliqué que le monde d’aujourd’hui a besoin de politiques plus ambitieuses et de démarches collaboratives pour fournir des sources d’énergie alternatives et réaliser une transition vers un modèle énergétique durable.
Dans ce contexte, la ministre a souligné le rôle de ce forum met en lumière les dernières technologies et applications des énergies renouvelables, ainsi que l’importance des investissements dans ce domaine et l’impact positif de cette orientation sur l’environnement, pour réaliser un avenir vert. durable.
Elle a également souligné la responsabilité confiée aux pôles technologiques et aux centres de recherche scientifique pour contribuer à travers la recherche, les études et la diffusion des connaissances scientifiques dans le développement des technologies et systèmes d’énergie durable et propre.
Par ailleurs, la ministre a exposé les principaux axes de la stratégie nationale énergétique visant à réaliser l’intégration régionale dans le secteur de l’énergie, permettant à la Tunisie de produire 35 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables et de les intégrer dans le mix énergétique, tout en réduisant la densité énergétique de 3,6 % par an et en diminuant les émissions de carbone de 45 % d’ici 2035.
En outre, elle a mis en lumière les principales réformes et mesures prises par le gouvernement tunisien pour atteindre ces objectifs, en travaillant à redynamiser le secteur de l’énergie devenu le moteur principal de l’économie nationale et mondiale.
Il convient de noter que ce premier forum a été une occasion pour plusieurs experts et chercheurs de donner des conférences sur les énergies renouvelables, la préservation de l’environnement.