La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une hausse de 2 % à fin mai 2024 par rapport à la même période de l’année précédente pour se situer à 1838 kilotonnes équivalent pétrole (ktep). C’est le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique du mois de mai 2024, publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines.
La même source a noté une hausse de la demande des essences de 12 %, du gasoil de 4 % et du jet d’aviation de 4 %. En revanche, la demande de fuel a enregistré une baisse de 1 % et celle du coke de pétrole de 14 %. La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin mai 2023 et fin mai 2024. A l’exception de quelques produits, notamment le petcoke dont la part est passée de 12 % à 10 % et les essences dont la part est passée de 17 % à 19 % durant la même période.
Augmentation de 6 % de la consommation de carburants routiers
La consommation de carburants routiers a enregistré, entre fin mai 2023 et fin mai 2024, une augmentation de 6 %. Elle représente 63 % de la consommation totale des produits pétroliers.
La consommation de GPL a enregistré, entre fin mai 2023 et fin mai 2024, une quasi-stabilité. La consommation de coke de pétrole a diminué de 14 % entre fin mai 2023 et fin mai 2024 (données partiellement estimées). Ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd, a-t-on rappelé.
D’autre part, la consommation de jet d’aviation a enregistré une hausse de 4 % à fin mai 2024 par rapport à l’année précédente.
Baisse de 6 % de la demande de gaz naturel
La demande totale de gaz naturel a enregistré une baisse de 6 % entre fin mai 2023 et fin mai 2024 pour se situer à 1691 ktep. La demande pour la production électrique a enregistré une diminution de 4 %, celle pour la consommation finale a diminué de 8 %.
Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (65 % de la demande totale à fin mai 2024); la production électrique étant basée sur le gaz naturel à 94 %.
La baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel et ne reflète pas la demande du secteur électrique, a expliqué l’Observatoire.
Pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 8 % pour se situer à 593 ktep. La demande des clients moyenne et basse pression a enregistré une diminution de 7 % et celle des clients haute pression a enregistré une diminution de 12 %.
Avec TAP