L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, mardi 16 juillet 2024, l’examen en plénière de deux projets de lois organiques portant approbation du statut du Fonds Africa50. Le premier projet de loi organique a trait à l’adoption du statut du “Fonds Africa50-Développement de projets”, alors que le second porte sur l’adoption du statut du “Fonds Africa50-Financement de projets”.
Africa50 est une plateforme créée en 2014 par les gouvernements africains et la Banque africaine de développement (BAD) visant à combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique.
La plateforme a pour mission de mobiliser des financements des secteurs public et privé, de faciliter le développement de projets et d’investir dans les infrastructures sur le continent.
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Dans ce cadre, Africa50 privilégie les projets de moyenne et grande envergure ayant un fort impact sur le développement de l’Afrique tout un proposant un rendement attractif pour les investisseurs.
Regroupant le développement et le financement de projets sous une même institution, Africa50 accompagne, selon le site dédié à cette plateforme, toutes les étapes du cycle d’un projet, au moyen de trois véhicules d’investissement.
Il s’agit, en premier lieu, du véhicule “Africa50 – Développement de projets” qui vise à accroître le nombre de projets d’infrastructures bancables en Afrique. Il apporte des financements en fonds propres d’amorçage et des ressources pour la préparation des projets. Il collabore avec des parties prenantes lors de la phase de développement pour parvenir plus rapidement à la clôture financière.
Le deuxième véhicule, c’est la plateforme “Africa50 – Financement de projets” qui mobilise des parties prenantes lorsque la clôture financière est proche ou réalisée et finance les projets d’infrastructures en apportant des fonds propres et quasi-fonds propres avec des options de sortie d’investissement flexibles, d’après la même source.
Le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures Africa50 constitue le troisième véhicule et a pour objectif de catalyser des flux d’investissement supplémentaires dans les infrastructures africaines en ciblant les investisseurs privés et institutionnels.
Pour l’heure, Africa50 privilégie les investissements dans les secteurs de l’énergie, des transports, des TIC (technologies de l’information et de la communication), et du secteur gazier intermédiaire, et récemment étendu son champ d’activité aux domaines de la fintech, de la santé et de l’éducation.
Rappelons que la Tunisie a adhéré à Africa50 en 2017.