Transparence, dites-vous? Même dans le domaine financier, même en Afrique… elle existe. Et en la matière, une institution financière africaine a été consacrée “championne du monde“.
La performance que vient de réaliser la Banque africaine de développement, BAD, est à marquer d’une pierre blanche, tant c’est inédit, tant elle fait honneur au continent africain.
En effet, l’ONG Publish What You Fund a placé la BAD en tête de son indice de transparence de l’aide (ATI), consacrant ainsi l’institution panafricaine comme la plus transparente au monde dans le domaine du financement du développement, comme l’indique l-frii.com.
« Avec un score exceptionnel de 98,8 sur 100, la Banque africaine de développement surpasse non seulement ses homologues africaines, mais également des institutions renommées telles que la Banque interaméricaine de développement et l’Association internationale de développement de la Banque mondiale ». Qui dit mieux !
Et ce n’est pas nouveau, c’est même la deuxième fois consécutive de la BAD dans ce classement. Ce qui « témoigne d’un engagement profond et durable en faveur de la transparence ».
A rappeler du reste que la BAD, dans ce palmarès, est passée de la 8ème place en 2014 à la première en 2022 et 2024.
Selon notre source, « cette évolution s’inscrit dans un contexte d’exigences accrues en matière de transparence pour les institutions financières de développement, rendant la performance de la BAD d’autant plus remarquable ».
Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, s’est félicité de cette reconnaissance, qui intervient dans un environnement où les critères d’évaluation sont devenus plus rigoureux.
En tout cas, cette distinction ne fera que renforcer la crédibilité de la BAD sur la scène internationale et pourrait influencer positivement ses capacités à mobiliser des ressources pour le développement du continent africain.
Pour revenir à l’indice ATI, il est la seule évaluation, aujourd’hui, qui met en lumière « l’importance croissante de la transparence dans l’aide au développement ».
De ce fait et en se distinguant dans ce domaine, « la BAD envoie un signal fort quant à sa gestion responsable des fonds et son engagement envers une gouvernance exemplaire ».
Maintenant reste à savoir si l’exemple de la BAD va inspirer d’autres institutions financières africaines et internationales à aller vers « une culture de transparence et de responsabilité ».