Le tribunal administratif a clairement stipulé dans son injonction que le jugement du 29 août était explicite et sans ambiguïté concernant l’approbation du dossier de candidature de Mondher Zenaidi et de Abdellatif El Mekki, à la présidentielle.
Ces derniers répondent à toutes les conditions légales, et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) est donc légalement tenue de respecter la décision de l’assemblée plénière et d’inclure Zenaidi et El Mekki dans la liste définitive des candidats.
Le tribunal a ainsi confirmé que les recours en interprétation des deux candidats ont été acceptés, précisant que le jugement du 29 août impliquait clairement leur intégration à la liste des candidats pour la présidentielle du 6 octobre, levant toute ambiguïté sur la question et annulant les arguments de l’Isie.
De plus, le tribunal a rejeté les justifications de l’Isie, qui affirmait ne pas pouvoir réintégrer les deux candidat en raison de la non-réception des jugements dans les délais. Le premier président du tribunal a rappelé que, selon l’article 47 du code électoral, ses décisions sont définitives et non susceptibles d’appel, même en cassation. Il a également souligné que l’Isie est tenue d’exécuter les verdicts rendus par le tribunal administratif.
Le tribunal a confirmé que les délais et procédures avaient été respectés, et a insisté sur la nécessité de réintégrer Mondher Zenaidi et de Abdellatif El Mekki dans la liste des candidats afin de respecter le calendrier électoral, pouvant même nécessiter une modification de celui-ci.