Al Watad, le parti dirigé par Mongi Rahoui, a exprimé son désaccord concernant la révision de la loi électorale à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 6 octobre 2024. Dans un communiqué publié le 25 septembre 2024, le parti a affirmé que l’élection présidentielle relevait de la souveraineté de la Tunisie et ne devait pas être considérée comme une simple correction des procédures électorales.
Le communiqué souligne que toutes les entités impliquées, y compris l’Instance supérieure indépendante pour les élections et le tribunal administratif, doivent assumer pleinement leurs responsabilités. Al Watad a également critiqué le tribunal administratif, l’accusant de s’être engagé dans un conflit politique. Le parti a fait remarquer que ce tribunal a pris position sur des décisions relatives à la réintégration des candidats pour la présidentielle de 2024, alors qu’il était resté silencieux pendant de nombreuses années face à des centaines de jugements rendus sous l’ère des frères musulmans et leurs alliés.
Enfin, Al Watad a appelé les citoyens à participer massivement à l’élection présidentielle, affirmant que ce scrutin est essentiel pour préserver le processus du 25-Juillet et empêcher un retour au système du 24 juillet.