L’armée israélienne affirme avoir frappé des armes du Hezbollah sous des bâtiments civils ciblés, ce que le groupe de résistance nie.
L’armée israélienne a affirmé avoir frappé les armes du Hezbollah sous des bâtiments civils dans la banlieue sud de Beyrouth, et ce, dans la nuit du vendredi 27 septembre 2024.
Le Hezbollah libanais a cependant nié les allégations selon lesquelles des armes étaient stockées dans des bâtiments civils.
Les avions de guerre ont mené plus de 30 frappes violentes et successives vendredi soir et samedi matin 28 septembre, provoquant des incendies dans plusieurs zones.
L’armée israélienne a ciblé des bâtiments dans les régions de Kafaat, Choueifat, Hadath et Laylaki, selon les correspondants des médias arabes et étrangers.
L’armée avait affirmé plus tôt que l’armée de l’air avait mené des frappes aériennes sur la ville méridionale de Tyr, et avoir frappé des cibles du Hezbollah.
Après les frappes aériennes, les médias israéliens ont déclaré que l’armée vérifiait si le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, se trouvait dans la zone ciblée.
Le ministère libanais de la Santé a rapporté que six personnes ont été tuées et 91 blessées dans les frappes. Le Hezbollah n’a pas encore commenté l’attaque.
Israël frappe le Liban depuis le 23 septembre, ce qui a fait plus de 700 morts et près de 2 200 blessés, selon les chiffres publiés par le ministère libanais de la Santé.
Le ministère a également indiqué que le bilan des morts au Liban depuis octobre dernier s’élève à 1 540, en plus des plus de 77 000 déplacés des régions du sud et de l’est du pays.
La communauté internationale a mis en garde contre les frappes visant le Liban, car elles font planer le spectre d’une transformation du conflit de Gaza en guerre régionale.