Abdallah Belhaq, porte-parole de la Chambre des représentants libyenne basée dans l’est du pays, a déclaré que le président de la Chambre, Aguila Saleh, avait rendu une décision visant à réduire la taxe imposée sur le taux de change officiel des devises étrangères de 7 % (soit 20 % au lieu de 27 %).
Le texte de la décision du président de la Chambre des représentants précise que les revenus générés par la taxe sont utilisés pour couvrir les dépenses des projets de développement ou sont ajoutés aux ressources spécialisées de la Banque centrale de Libye pour payer la dette publique.
A cet égard, notons qu’en septembre dernier, les délégations des deux corps législatifs concurrents de l’est et de l’ouest de la Libye ont signé un accord pour résoudre la crise de leadership de la Banque centrale, qui prévoit la nomination d’un gouverneur provisoire de la banque et de son adjoint.
L’accord pourrait contribuer à désamorcer une crise liée à la direction de la Banque centrale de Libye et aux revenus pétroliers, qui a entraîné une forte baisse de la production et des exportations de brut libyen.
Les deux parties en conflit ont convenu de nommer Naji Muhammad Issa Belkacem, directeur du département de surveillance monétaire et bancaire de la Banque centrale de Libye, au poste de gouverneur par intérim de la banque, et Marai MuftahR aheel Al-Barassi, qui a assumé le poste de gouverneur adjoint en 2023, qui continuera d’exercer ses fonctions.