Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, le 6 octobre 2024, que l’algérie entrevoit d’acheter des actions de la Banque de développement des BRICS pour une valeur d’un milliard et demi de dollars.
Le chef de l’État, qui s’adressait dimanche aux médias locaux lors d’une réunion ordinaire, a d’abord tenu à dissiper toute ambiguïté concernant la position de l’Algérie envers les BRICS. « Je n’ai jamais fait de déclaration officielle à ce sujet », a-t-il affirmé, soulignant la prudence diplomatique adoptée par Alger.
Il a poursuivi en expliquant : « Nous voulions adhérer pour des raisons bien définies, mais quand nous avons vu la tournure que prenait cette organisation, notre volonté a changé. » Cette déclaration indique clairement une réévaluation des objectifs initiaux de l’Algérie à la lumière de l’évolution récente de l’organisation des BRICS.
Engagement de l’Algérie…
Cependant, la décision de ne pas adhérer pleinement aux BRICS ne signifie pas un désengagement total. En effet, l’Algérie a opté pour une participation ciblée et potentiellement plus avantageuse. Ainsi A. Tebboune a annoncé le maintien de l’engagement du pays envers la Nouvelle Banque de Développement des BRICS, avec une contribution substantielle de 1,5 milliard de dollars.
Justifiant cette décision, il a souligné : “Cette adhésion est cruciale, car elle aidera les pays émergents et constitue une alternative à la Banque mondiale”.
La décision de l’Algérie de recalibrer sa position vis-à-vis des BRICS tout en maintenant son implication dans la banque de développement illustre une approche nuancée et pragmatique, selon les analystes. « Cette stratégie vise à maximiser les avantages économiques tout en préservant une marge de manœuvre diplomatique. », a commenté Maghreb Emergent.
« Mon objectif principal n’est pas de rendre riches tous les Algériens, mais de faire en sorte qu’ils vivent dignement et de les sortir de la pauvreté ».
Construire une économie algérienne forte
En parallèle de ces considérations externes, M. Tebboune a révélé que la priorité actuelle est de construire une économie forte. Ainsi que de rendre l’Algérie à l’abri des fluctuations internationales, puis de passer à la construction d’une véritable démocratie.
Abdelmadjid Tebboune a souligné que son objectif principal n’est pas de rendre riches tous les Algériens. Mais bie, de faire en sorte qu’ils vivent dignement et de les sortir de la pauvreté. Tout en soulignant son engagement à faire en sorte que le citoyen ne manque de rien.
Il a précisé que les efforts se concentrent actuellement sur l’autosuffisance en produits alimentaires de base tels que le blé et l’orge.
Enfin, il a relevé que l’établissement de zones franches avec les pays voisins limiterait la spéculation sur les marchandises, en évoquant la zone franche avec la Mauritanie et bientôt avec le Niger; puis celles avec la Tunisie, la Libye et d’autres pays.