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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Scrutin, une majorité silencieuse qui s’exprime
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Scrutin, une majorité silencieuse qui s’exprime

Moncef Gouja
2024/10/08 at 5:04 PM
par Moncef Gouja 11 Min Lecture
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majorité
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Selon les chiffres annoncés par l’ISIE, le seul organe officiel qui a le droit de révéler les résultats électoraux, plus de 70 % des inscrits sur les listes électorales dont le nombre dépasse les 9 millions de citoyens, sur une population d’environ 12 millions, en somme l’écrasante majorité du peuple tunisien, ont boudé le scrutin du 6 octobre dernier. Environ 90 % des électeurs ont choisi le président de la République en titre pour continuer à présider au destin de la Nation. Ce qui était loin d’être une surprise, car en dépit de l’absence de sondages crédibles et fiables, il continue de bénéficier d’une popularité certaine qu’on peut constater en discutant avec monsieur Tout-le-monde dans la rue, les cafés, les marchés, etc.

Seule une partie de ce qui est considéré une élite politique continue de contester ce fait, pour des raisons politiques et pour tenter de justifier son efficacité surtout.

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Selon les chiffres annoncés par l’ISIE, le seul organe officiel qui a le droit de révéler les résultats électoraux, plus de 70 % des inscrits sur les listes électorales dont le nombre dépasse les 9 millions de citoyens, sur une population d’environ 12 millions, en somme l’écrasante majorité du peuple tunisien, ont boudé le scrutin du 6 octobre dernier. Environ 90 % des électeurs ont choisi le président de la République en titre pour continuer à présider au destin de la Nation. Ce qui était loin d’être une surprise, car en dépit de l’absence de sondages crédibles et fiables, il continue de bénéficier d’une popularité certaine qu’on peut constater en discutant avec monsieur Tout-le-monde dans la rue, les cafés, les marchés, etc.Je m’abstiens, donc j’existe…Que représentent les partisans du président?

Je m’abstiens, donc j’existe…

Contrairement à une idée reçue, s’abstenir d’aller voter n’est pas toujours une preuve d’indifférence; comme cela ne doit en aucune façon être considéré comme un boycott. Car il y a une différence fondamentale entre s’abstenir et boycotter: la première est passive et presque neutre; la seconde est offensive et même agressive. La majorité des Tunisiens n’a pas boycotté mais s’est abstenue. Ce qui porte à notre avis un message lourd de sens.

En s’abstenant, cette majorité a dit non aussi bien à la politique menée par Kaïs Saïed qu’aux candidats qui se sont opposés à lui, dans un scrutin dont l’issue était connue d’avance. Mais cela ne signifie nullement qu’elle est contre, politiquement parlant, l’actuel président mais qu’elle est plutôt mécontente de son bilan passé. Ce qui sonne comme un avertissement au pouvoir actuel. C’est presque un ultimatum au gouvernement, et le président de la République avait bien compris cela bien avant. Ainsi, il changeait quelques semaines à l’avance tout le gouvernement y compris son chef, accusant le précédent gouvernement d’avoir trahi « les aspirations du peuple ».

Il est à noter que lors de sa première rencontre avec le Premier ministre juste après l’annonce des résultats, il n’a pas manqué d’insister sur le même point. A savoir : exhorter son gouvernement à œuvrer pour résoudre les problèmes sociaux des Tunisiens. Preuve que ces derniers n’ont pas été résolus pendant tout le précédent quinquennat.

A-t-il compris le message adressé par la majorité silencieuse ? Il y a de fortes chances que ce soit le cas! La vraie interrogation est de savoir comment répondre à cette question et avec quel programme. En l’absence d’un programme écrit et annoncé par le candidat KS, ou par son gouvernement, nous ne pouvons que rester sur notre propre faim.

Le débat durant toute la période électorale s’est focalisé sur les questions ayant trait à la régularité du scrutin et donc des questions juridiques, ce qui a évacué totalement les questions essentielles, économiques et politiques.

La question de « la légitimité » a occupé tout l’espace, comme si d’elle dépendait l’avenir de la Tunisie. Tout réduire à des scrutins réguliers, transparents qui répondent à des critères internationaux, c’est se tromper lourdement sur toute la ligne.

Pourtant, le pays a connu dix ans au moins de « démocratie » et le résultat est qu’elle s’enfonça dans un gouffre profond, dont les conséquences étaient l’appauvrissement général du pays qui, pendant 20 ans avant 2011, faisait en moyenne 5 % de croissance par an, n’empruntait plus au FMI, avait développé une industrie manufacturière exportatrice, une agriculture qui répondait aux besoins alimentaires du pays, un tourisme florissant malgré les coups durs assénés par le terrorisme, etc.

La démocratie est loin d’être uniquement des élections transparentes et des alternances entre élites politiques dégénérées. Sans prétendre que le processus électoral était exempt de dépassements et de coups de canif dans la légalité, il est ce qu’il est et a abouti à un nouveau fait accompli. Le système actuel mis en place va perdurer et le bon sens politique exige qu’on tienne compte de ce fait. Même si KS n’a obtenu que 91 % des votes, face à des candidats tout ce qu’il y a de plus marginal, la realpolitik, comme on dit en diplomatie, exige qu’on tienne compte de cette nouvelle réalité, pour pouvoir sérieusement la changer pour le mieux du pays. Ceux qui s’entêtent à continuer à la nier iront directement dans le mur, car ce n’est pas en multipliant les déclarations incendiaires et intempestives qu’on changera quoi que ce soit. Libre à eux de crier au loup, de dénoncer les irrégularités et les dépassements, ce n’est pas de cette façon qu’ils pourront changer les résultats, ni encore moins agir pour libérer les politiques, les journalistes, les blogueurs qui croupissent dans les prisons.

Seul le dialogue pourrait peut-être aboutir à un tel objectif. Bien sûr, dans l’opposition et parmi les supporters du pouvoir qui se nourrissent de cette crise, on chercherait plutôt la continuation de la confrontation. Mais comme dans les conflits entre Etats, il y a un moment pour la guerre et un autre pour la paix, c’est-à-dire le compromis. C’est ce qui sied, à notre avis, à la classe politique au pouvoir et dans l’opposition de faire maintenant.

La majorité silencieuse, qui constitue 70% du corps électoral, n’est ni pour KS, ni pour ses opposants, elle est pour le salut de la Nation. Surtout que des périls de tous genres la menacent.

Il est connu que devant une telle situation, seule une unité nationale sans faille peut préparer le pays à relever ces défis. Prétendre que la majorité silencieuse est dans le camp de l’opposition, c’est faire preuve de myopie politique et l’annoncer c’est tout simplement de l’escroquerie.

Quant aux partisans de KS, ils ne peuvent que s’en tenir aux résultats annoncés par l’ISIE et ne peuvent de ce fait prétendre que « tout le peuple » est derrière leur candidat. « Le peuple qui désire » dépasse à peine les deux millions. Ce qui constitue un peu plus que le quart des inscrits et le 2/12 de la population.

Que représentent les partisans du président?

L’analyse des résultats acquis par le président KS mérite d’être faite avec beaucoup de minutie, puisqu’elle nous démontrera l’assise sociale du pouvoir actuel.

A l’ouverture des bureaux de vote, beaucoup de gens ont observé la présence des citoyens du 3ème âge. Il n’y a rien de plus normal surtout si l’on prend en compte l’existence de 2 millions de retraités auxquels KS a lancé une fleur en augmentant de 14,5 % leur indemnité gelée depuis plusieurs années et taxée lors du gouvernement Chahed. Nous pouvons dire que cette augmentation quelques mois avant le scrutin a joué en faveur du candidat KS; sans pour autant prétendre que nous sommes sûrs qu’elle avait un objectif électoral. Cela importe peu d’ailleurs, car agir pour améliorer la situation économique du citoyen correspond justement au rôle qu’on attend d’un chef d’Etat.

D’un autre côté, la participation des jeunes ne dépasse pas en moyenne les 6 %. Ce qui est révélateur. Car tout le monde sait que les jeunes sont les premières victimes de cette longue étape qui a démarré en 2011. En atteste le nombre de jeunes qui ont quitté le pays légalement ou illégalement qui se chiffre par centaines de milliers depuis 13 ans. Quoi de plus normal qu’ils ne votent pas et s’abstiennent. Les chiffres donnés concernant les bureaux de vote prouvent que les Tunisiens se désintéressent totalement de la politique en Tunisie.

Mais il existe une large frange de l’électorat qui ne demande que le statuquo, craignant un éventuel retour en arrière surtout que certains candidats, retenus ou non par l’ISIE, l’ont affirmé clairement soit un retour à l’avant 25 Juillet 2021 et donc à la Constitution de 2014, qui avait enfanté un système politique bâtard, ni présidentiel ni parlementaire, qui n’a profité qu’aux islamistes et a donné naissance à une nouvelle bourgeoisie vorace et mercantile.

Les dernières statistiques, effectuées par un organisme étranger, montrent l’existence de plus de 70 milliardaires et quelques milliers de millionnaires. Et ce, au moment où la classe moyenne a totalement disparu et où une large majorité a été paupérisée.

La recherche de la sécurité et de la stabilité politique sont aussi des raisons qui ont poussé des milliers d’électeurs à voter KS. Ainsi, il faut le dire clairement, la question sécuritaire a été largement réglée par la lutte efficace contre le terrorisme et contre la grande criminalité et cela les gens le sentent et le vivent. D’ailleurs, bizarrement, les propagandistes du camp présidentiel ont carrément ignoré ces éléments. Preuve qu’ils ne savent pas mener une campagne électorale et encore moins choisir les thèmes de campagne.

Les différentes oppositions, destouriennes, libérales, de gauche et même les islamistes, feraient bien d’analyser objectivement ces résultats; même s’ils considèrent qu’ils ne reflètent pas la réalité. Mais alors, qu’ils nous montrent les vrais résultats si réellement ils prétendent être des opposants sérieux et il y a mille moyens de les avoir. Gageons qu’elles ne feront rien.

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MARQUÉE: Abstention, classe politique, Kaïs Saïed, KS, majorité, majorité silencieuse, oppositions, Présidentielle
Moncef Gouja 8 octobre 2024
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