L’inflation globale aux États-Unis a connu un ralentissement marginal et inférieur aux attentes, les pressions sous-jacentes apparaissant même légèrement élevées.
Selon les données officielles américaines, révélées le 10 octobre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) de la plus grande économie mondiale a enregistré le mois dernier un taux annuel de 2,4 %, légèrement inférieur aux 2,5 % du mois d’août, mais pas autant que les analystes l’avaient prévu à 2,3 %.
De même, sur une base mensuelle, la comparaison septembre-août a montré une hausse des prix de 0,2 % contre une estimation de 0,1 %.
Dans le même temps, l’inflation sous-jacente a augmenté de manière inattendue, quoique marginale, comme le montre la jauge plus étroite qui exclut les prix volatils des produits alimentaires et de l’énergie, sur laquelle la FED se concentre pour façonner sa politique.
L’inflation dite de base s’est établie en septembre à un taux annuel de 3,3 %, alors que les prévisions moyennes des analystes s’attendaient à ce qu’elle reste inchangée à 3,2 %.
En comparaison mensuelle, les prix au niveau structurel ont augmenté de 0,3 % comme en août, mais à un moment où les analystes attendaient un léger ralentissement à 0,2 %.
Comme l’ont montré des données distinctes, la plupart des pressions inflationnistes provenaient d’une hausse de 0,4 % des prix des produits alimentaires et d’une augmentation de 0,2 % des coûts du logement (les deux catégories ont contribué à 75 % des 0,2 %) du mois, bien que compensées par la baisse de 1,9 % des prix de l’énergie.
Dans les autres sous-composantes, les prix des voitures d’occasion ont augmenté de 0,3 % et ceux des voitures neuves de 0,2 %, le coût des services médicaux en hausse de 0,7 % et celui des vêtements de 1,1 %.
Ces données semblent inquiéter les investisseurs, les contrats à terme de Wall Street prolongeant les pertes marginales observées avant la publication du rapport.