La question de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles alimente la toile depuis quelques années. D’où l’importance de décortiquer le pourquoi du comment et y faire face.
Fedia Rejeb, chef de département à l’administration générale de la Garde nationale, a fait savoir que 80% des signalements de violence envers les femmes et les enfants proviennent du milieu familial.
En marge d’un atelier intitulé « Travail en réseau dans le parcours d’accompagnement des victimes de violence domestique », elle a précisé que le ministère de l’Intérieur s’efforce d’effectuer une analyse à la fois quantitative et qualitative de la violence domestique dans les différentes régions, tout en tenant compte des spécificités locales.
Cette démarche inclut également l’identification des défis rencontrés par les équipes spécialisées dans les affaires de violence à l’égard des femmes, en lien avec d’autres structures concernées.
L’objectif est de formuler des recommandations et des propositions concrètes pour diminuer la violence domestique et soutenir ses victimes.
Elle a également souligné que les approches sécuritaires à elles seules ne constituent pas une solution adéquate aux problèmes criminels, et qu’il est essentiel d’adopter une approche intégrée impliquant toutes les parties prenantes.
Même si le monde est dominé par des hommes voulant à tout prix s’attaquer aux femmes, car ils se disent qu’elles seraient vulnérables, cela n’empêche qu’il faut changer les mentalités. Car si on dénonce les abus quels qu’ils soient, les choses changeront probablement vers le meilleur si et seulement si l’éveil culturel et civique y est. En résumé, une fois de plus, le combat se poursuit.