La balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent de 1 529,7 MD au cours des neuf premiers mois de 2024; contre un déficit de 764,7 MD durant la même période de l’année précédente. Cela a permis d’atteindre un taux de couverture de 130,4 % à fin septembre 2024; contre 86,7 % à fin septembre 2023. C’est ce qu’a fait savoir, lundi, l’ONAGRI.
En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 31,5 %; tandis que les importations ont baissé de 12,5 %. L’excédent enregistré est, essentiellement, d’un part le résultat d’une part de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+56,9 %), des dattes (+25,9 %) et des produits de la pêche (+3,7 %); et d’autre part de la régression des importations de sucre (-42,6 %) et de céréales (-20,2 %).
Une hausse du prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive (26,75 DT/kg) a permis d’enregistrer une croissance de 54,6 % par rapport à l’année précédente. En outre, les prix à l’exportation ont observé une hausse de 21,8 % pour les agrumes, de 5,4 % pour les produits de la pêche et de 3,5 % pour les dattes, par rapport à la même période de l’année précédente.
Pour ce qui est des prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont enregistré une baisse variant entre 13 % et 26 %. Les prix à l’importation ont connu une baisse de 13,3 % pour le blé dur, de 20,4 % pour le blé tendre, de 26,0 % pour l’orge et de 24,0 % pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (-14,4 %) et du lait et des dérivés (-6,6 %); contre une hausse de 10,1 % pour le sucre.
L’excédent de la balance commerciale alimentaire a contribué à réduire le déficit de la balance commerciale globale de 11,3 %. Ainsi, les exportations alimentaires ont représenté 14,1 % des exportations totales. Tandis que les importations alimentaires ont représenté 8,4 % des importations totales. Pour rappel, le déficit de la balance commerciale globale du pays à fin septembre 2024 a enregistré une baisse de 3,4 % à -13 496,9 MD.
Avec TAP