Abdelfattah Al-Sissi a exigé que les institutions internationales prennent en compte les circonstances extrêmement difficiles de son pays.
Le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, a déclaré, dimanche 20 octobre 2024 que le programme actuel avec le Fonds monétaire international s’inscrit dans des circonstances très difficiles qui ont des effets négatifs sur l’ensemble de l’économie mondiale. « Cela doit être pris en considération par les institutions internationales », a-t-il ajouté.
Le ministère égyptien du Pétrole a annoncé vendredi 18 octobre qu’il augmenterait les prix d’une large gamme de produits pétroliers pour la troisième fois cette année, à des taux compris entre 7 et 17 %.
Al-Sissi a souligné la nécessité de revoir la situation avec le FMI pour faire face aux défis économiques et réduire le fardeau imposé aux Egyptiens. « L’accord doit être revu s’il met les gens dans une situation insupportable », estime-t-il.
Et le chef de l’Etat égyptien de poursuivre : « Lorsque nous parlons du programme que nous avons convenu avec le Fonds monétaire international, c’est une question importante pour le gouvernement, si le défi nous amène à exercer une pression sur l’opinion publique d’une manière que le peuple ne peut pas supporter, la situation doit être examinée avec le Fonds« .
Selon lui, l’Égypte doit créer un million d’emplois par an pour répondre au volume de diplômés, qui varie de 700 000 à un million de diplômés des universités et des écoles.
Il a souligné que le gouvernement a réussi à réduire le taux de chômage à 6,5 %. Ce qui reflète les efforts déployés pour faire face aux défis économiques.
Concernant le canal de Suez, Al-Sissi a déclaré : « Nous avons perdu de 6 à 7 milliards de dollars de revenus du canal de Suez en 10 mois. Et la crise pourrait s’étendre pendant une année supplémentaire. »