Les prix du pétrole se sont stabilisés en début de séance du 21 octobre 2024, après avoir chuté de plus de 7 % la semaine dernière (du 14 octobre). Et ce, en raison des inquiétudes concernant la demande en Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole. Apaisant ainsi les craintes d’éventuelles ruptures d’approvisionnement au Moyen-Orient.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté ce lundi 21 octobre de 8 cents, ou 0,11 %, à 73,14 dollars le baril. Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate aux États-Unis ont augmenté de 10 cents, ou 0,14 %, à 69,32 $ le baril de pétrole.
Le Brent a chuté de plus de 7 % la semaine dernière, tandis que le WTI a perdu environ 8 %. Il s’agit de la plus forte baisse hebdomadaire des prix du pétrole brut depuis le 2 septembre dernier. Et ce, en raison du ralentissement de la croissance économique en Chine et d’une baisse des primes de risque au Moyen-Orient.
De son côté, le président américain, Joe Biden, a déclaré vendredi 18 octobre qu’il existait une opportunité « de traiter avec Israël et l’Iran de manière à mettre fin au conflit pour un certain temps ». Mais le conflit au Moyen-Orient s’est intensifié au cours du week-end, alors qu’Israël a déclaré, dimanche 20 octobre, qu’il se préparait en quelques heures à attaquer des sites appartenant à l’association Al-Qardh Al-Hassan, la branche financière du groupe Hezbollah, dans la capitale libanaise, Beyrouth.
Ce matin du lundi 21 octobre 2024, la Chine a abaissé ses taux directeurs comme prévu, dans le cadre d’un ensemble plus large de mesures de relance visant à relancer l’économie.
En ce qui concerne l’approvisionnement, les sociétés énergétiques américaines ont réduit la semaine dernière le nombre de plateformes pétrolières et gazières en activité pour la quatrième fois en cinq semaines, selon ce qu’a déclaré vendredi 18 octobre la société de services énergétiques, Baker Hughes, dans son rapport très surveillé. Le nombre de plateformes a diminué de une à 585.