Voici le bulletin de santé et des sciences de l’Agence TAP:
Le frottement excessif des yeux favorise l’apparition du kératocône :
La professeur agrégée en ophtalmologie à l’hôpital des Forces de sécurité intérieure de la Marsa, Besma Ben Achour, a mis en garde contre le frottement excessif des yeux, qui favorise l’apparition du kératocône.
Le kératocône correspond à une déformation de la cornée (le revêtement transparent de l’iris et de la pupille de l’oeil) qui s’amincit progressivement, perd sa forme sphérique normale et prend une forme de cône irrégulier, a-t-elle expliqué, précisant que cette maladie rend la cornée très fine, ce qui entraîne une vision floue et augmente la sensibilité de l’œil à la lumière.
Le kératocône qui toucher un œil ou les deux yeux, peut entraîner une vision double et irrégulière, une sensibilité excessive des yeux et des changements fréquents dans les mesures de la vision.
Cette maladie n’a pas d’origine précise ou exacte, dont l’apparition se fait souvent à l’adolescence, a-t-elle fait savoir précisant que plusieurs facteurs de risque peuvent causer cette maladie outre le frottement excessif des yeux et les allergies, des facteurs génétiques sont responsables du développement de cette affection, qui est très fréquente dans les pays du Maghreb.
L’intensité des douleurs menstruelles peut être un des signes de l’endométriose :
L’apparition de fortes douleurs avec le cycle menstruel peuvent être un des signes de l’endométriose, qui se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut entraîner une douleur aiguë dans le bassin et des difficultés à tomber enceinte. L’endométriose peut apparaître dès les premières règles et durer jusqu’à la ménopause, selon Dalenda Chelli, Professeur hospitalo-universitaire spécialiste en gynécologie-Obstétrique à l’hôpital Rabta.
Les symptômes les plus courants de l’endométriose sont les règles douloureuses (dysménorrhée), les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), les douleurs pelviennes fréquentes, la défécation douloureuse, les difficultés pour uriner (dysurie), les douleurs abdominales (ombilicales …), et les douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie), …
Chelli recommande, ainsi, de consulter un médecin spécialiste et de passer une IRM ou une hystéroscopie pour détecter et diagnostiquer tout problème au niveau de l’endomètre ou des trompes de Fallope. Cette maladie peut être traitée par une thérapie hormonale, une hystéroscopie ou une ICSI si la femme souhaite devenir enceinte.
Recrudescence de la tuberculose en tant que principale cause de mortalité imputable à une maladie infectieuse :
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un nouveau rapport sur la tuberculose indiquant qu’environ 8,2 millions de nouveaux cas de tuberculose ont été diagnostiqués en 2023 ; soit le nombre le plus élevé jamais enregistré depuis que l’OMS a commencé son suivi de la tuberculose dans le monde en 1995.
Il s’agit d’une augmentation notable par rapport aux 7,5 millions de cas signalés en 2022, et par conséquent la tuberculose est de nouveau la maladie infectieuse qui provoque le plus grand nombre de décès en 2023, dépassant ainsi la COVID-19.
Le Rapport OMS sur la tuberculose dans le monde 2024 met en évidence des progrès mitigés accomplis dans la lutte mondiale contre la maladie, avec notamment des difficultés persistantes comme le sous-financement majeur.
Tandis que le nombre de décès liés à la tuberculose a connu une baisse, passant de 1,32 million en 2022 à 1,25 million en 2023, le nombre total de personnes qui contractent la maladie a légèrement augmenté et concerne désormais environ 10,8 millions de personnes en 2023.
La maladie touchant de manière disproportionnée les populations de 30 pays à fort taux de morbidité, l’Inde (26 %), l’Indonésie (10 %), la Chine (6,8 %), les Philippines (6,8 %) et le Pakistan (6,3 %) représentaient ensemble 56 % de la charge de la tuberculose dans le monde. Selon le rapport, 55 % des personnes qui ont développé la maladie étaient des hommes, 33 % étaient des femmes et 12 % étaient des enfants ou de jeunes adolescents.
La luminothérapie pour aider à vaincre la dépression saisonnière et non saisonnière :
Une partie de la population est particulièrement sensible au manque de lumière quand les jours raccourcissent et souffre de ce qu’on appelle la dépression saisonnière.
Dans le cas d’une dépression avérée, sans rapport établi avec les saisons, la luminothérapie peut également apporter une amélioration notable. Elle sera utilisée en complément d’un traitement médicamenteux, selon une récente étude.
Si son efficacité en cas de TAS est prouvée, la luminothérapie ne suffit pas quand le patient est atteint de dépression non saisonnière, mais offre un remède complémentaire aux antidépresseurs contre des symptômes comme les troubles du sommeil et autres processus en rapport avec l’horloge biologique.
Nouveau Test de détection de la démence :
Des scientifiques britanniques ont mis au point un test laser pour détecter rapidement la démence et ses types, appelé /MX-Raman/.
La démence est difficile à diagnostiquer aux premiers stades de la maladie. Avec les méthodes de test actuelles, il faut parfois plus de deux ans pour que les patients reçoivent un diagnostic.
Des chercheurs de l’université de Southampton et de l’hôpital universitaire de Southampton ont mis au point un test laser pour détecter rapidement la démence.
Si le test est concluant, il aidera les médecins à diagnostiquer rapidement la maladie et la forme spécifique de démence, ce qui leur permettra de prescrire les thérapies les plus appropriées aux patients qui en sont encore aux premiers stades de la maladie, lorsque le traitement est le plus bénéfique.
Le test est basé sur la spectroscopie Raman à excitation multiple (MX-Raman), une technique spectroscopique avancée qui analyse la composition des fluides corporels tels que le sang, le liquide céphalo-rachidien et le mucus afin de repérer les changements dans les protéines, les lipides, les sucres et d’autres biomolécules. Un laser induit des vibrations dans les molécules, et le MX-Raman sonde les vibrations et crée un profil représentant la composition biomoléculaire unique de l’échantillon.
Le réseau mondial de l’OMS met en place la certification sanitaire numérique pour les pèlerins du hajj :
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Royaume d’Arabie saoudite ont annoncé aujourd’hui une nouvelle collaboration en matière de santé numérique afin de mettre en place la carte sanitaire pour les quelque 3 millions de pèlerins qui prennent part au hajj chaque année.
Cette carte, qui s’appuie sur l’infrastructure à clés publiques du Réseau mondial de certification sanitaire numérique de l’OMS, contient les informations essentielles sur la santé, telles que les traitements médicamenteux, les allergies, le statut vaccinal et les antécédents médicaux.
Elle permet aux pèlerins qui se rendent en Arabie saoudite de donner aux prestataires de soins autorisés l’accès à des informations résumées précises et à jour sur leur santé et d’obtenir des soins personnalisés de qualité.
Meta lance un modèle d’intelligence artificielle :
Le géant des réseaux sociaux META a dévoilé SPIRIT-LM, un modèle d’intelligence artificielle capable de mêler texte et parole ouvrant la voie à des interactions homme-machine encore plus naturelles et expressives.
SPIRIT-LM n’est pas un simple chatbot textuel comme on en voit fleurir partout. Ce modèle multimodal va beaucoup plus loin en combinant compréhension du langage écrit et oral.
Concrètement, il peut analyser non seulement le sens des mots, mais aussi le ton de la voix, les intonations, bref, toute la dimension émotionnelle de la parole.
Avec TAP