La décision du ministère du Commerce de fixer les prix maximaux à la production pour la vente de poulet vif à 5,3 dinars/kg, inclut les ventes au niveau des agriculteurs, a déclaré le président de la Chambre nationale des commerçants de volaille, Ibrahim Nefzaoui, précisant que les prix de vente au consommateur restent tels qu’ils ont été fixés durant le mois d’octobre 2024, soit 5 dinars.
Il a ajouté, vendredi 1er novembre, dans une déclaration à l’agence TAP que la décision prise, jeudi 1er novembre, par le ministère du Commerce permettra le retour à l’activité de 9 petits et moyens abattoirs à coté de 4 grands abattoirs, ce qui est créera un environnement concurrentiel lequel (environnement) aura un impact positif sur les prix du produit.
Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a fixé conformément à une décision publiée le 7 août 2024, les prix maximaux pour la vente de poulet prêt à cuire à 7,5 dinars /kg au niveau des abattoirs et à 8,5 dinars au niveau du grand public, alors que les prix au niveau du premier maillon de la chaîne de production n’ont pas été déterminés par la décision.
Toujours au niveau des prix, Nefzaoui a souligné que le contrôle des prix nécessite davantage d’efforts, auprès de la commission consultative technique qui a pour tâche d’attribuer des quotas aux agriculteurs.
Il a souligné la nécessité de fournir au moins 200 mille poulets mères d’incubation, s’ajoutant au stock actuel qui s’élève à 1 million 25 mille poules.
Ces mesures sont nécessaires, selon le responsable, pour répondre à la demande croissante et améliorer le taux mensuel de consommation de viande blanche, alors que la demande atteint environ 12 mille 900 tonnes.
Avec TAP