« Les femmes rurales, victimes des changements climatiques », c’est le thème d’une conférence de presse organisée, vendredi 1er novembre à Tunis, par l’association Tunisian Youth impact qui a été consacrée à l’impact des changements climatiques sur les femmes travaillant dans le secteur de l’agriculture et dans les oasis ainsi qu’aux enjeux liés à la rareté de l’eau et à la gestion des ressources naturelles.
Dans ce cadre, Habiba Belghith, cheffe du projet « genre et finance climatique », réalisé par l’association Tunisian Youth impact, a indiqué que ce projet a pour but d’aider les femmes agricoles à faire face aux problèmes de la rareté des ressources en eau, ayant impacté leur activités.
« Les ouvrières agricoles n’ont pas accès aux financements nécessaires pour faire face aux enjeux climatiques » a-t-elle précisé, soulignant que ce projet s’emploie à favoriser l’accès aux ressources en eau par le biais de méthodes artisanales.
Elle a ajouté que le concept de justice climatique, qui a fait l’objet de nombreux débats, vise à réduire l’impact des changements climatiques, surtout que les femmes agricoles sont les plus exposées aux difficultés liées aux aléas du climat.
Plusieurs expériences de femmes agricoles dans les régions de Kébili, de Siliana, de Mahdia, de Nefza (gouvernorat de Béja) et de Ain Drahem (gouvernorat de Jendouba) ont été présentées à cette occasion, à travers un film documentaire, projeté au cours de la conférence de presse.
Dans ce film documentaire, des femmes agricole relatent les difficultés liées à la rareté de l’eau et aux changements climatiques ainsi que les efforts fournis pour préserver leurs activités qui constitue leur principale source de revenu.
Avec TAP