Selon un reportage de la chaîne française « BFM Business » diffusé le 1er novembre 2024, le contrat de la multinationale française Alstom pour la fourniture au Maroc de locomotives pour trains à grande vitesse coûtera à l’Office national marocain des chemins de fer (ONCF) entre 750 millions et 1 milliard d’euros selon les options encore à l’étude, notamment en matière d’entretien. La France peut proposer une partie de ce financement à travers des facilités financières convenues entre Paris et Rabat.
Selon la même source, le contrat prévoit la fourniture de 18 trains à grande vitesse de la famille « Avelia Horizon », qui est la même conception de base que ce qui est connu sous le nom de « TGV M », considéré comme la cinquième génération de la série de trains à grande vitesse, utilisée par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Après l’annonce qu’Alstom avait remporté ce contrat en marge de la visite effectuée il y a quelques jours par le président français, Emmanuel Macron, au Maroc, d’autres entreprises exclues pourront s’opposer à ce choix, et une fois le délai légal expiré, Alstom et l’Office national pourront signer officiellement le contrat, ce qui en fera une commande confirmée.
La Chine était également en position d’observateur pour ce projet à travers le Groupe général chinois « ZhongNeng ».
D’autre part, la chaîne française a souligné les défis auxquels est confrontée la réalisation du projet, compte tenu des multiples retards de production et de livraison que connaît actuellement Alstom avec la SNCF.
Le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabih Lakhla, avait déclaré que si le groupe français « Alstom » a remporté l’accord de vente des locomotives du train à grande vitesse (12 complètes et 6 en option) au Maroc, c’était grâce à sa soumission de l’offre la plus compétitive, tant en termes de ce qui était proposé, c’est-à-dire de maintenance et de support logistique, qu’en termes de suivi.
Dans le même contexte, le groupe, qui comprend deux sociétés françaises, EGIS Rail et Systra, outre la société marocaine Novec, a obtenu un contrat pour fournir des services d’assistance à la réalisation des projets d’infrastructures de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech.