Les lampions se sont éteints sur la 16ème COP biodiversité ou « COP16 biodiversité » à Cali en Colombie, samedi 2 novembre 2024. Malheureusement, il n’y a pas eu « un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici à 2030 », rapportent plusieurs médias.
« Les négociations ont été suspendues au matin par la présidente du sommet des Nations unies, la Colombienne Susana Muhamad, lorsqu’elle a constaté avoir perdu le quorum des délégués, partis attraper leur avion après une nuit blanche en plénière », écrit RFI.
L’objectif visait à réunir, d’ici à 2030, 200 milliards de dollars par an dépenses mondiales pour sauver la nature, dont trente milliards d’aides des pays riches. Il fallait de créer un nouveau fonds pour la nature.
Mais tout n’est pas perdu pour autant, en ce sens que la présidence colombienne a obtenu l’adoption de décisions qui lui tenait à coeur: « un statut renforcé pour les peuples autochtones dans les COP biodiversité, un texte sur la reconnaissance des afrodescendants, et la mise en œuvre d’un fonds multilatéral ». Ce dernier point vise notamment « à partager avec les pays en développement les bénéfices réalisés par des entreprises grâce au génome numérisé de plantes et animaux de leurs territoires ».