Les journées de formation des sociétés communautaires, qui ont débuté mercredi 6 novembre 2024 à la Maison du Banquier, portent sur les avantages de leur contribution à la relance économique et leur rôle dans le développement local. C’est ce qui ressort du coup d’envoi de la première journée de formation au profit des gestionnaires des sociétés communautaires.
Présent lors de cet événement, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a insisté sur l’importance de la formation et de l’accompagnement pour les sociétés communautaires grâce à l’appui du Conseil bancaire et financier (CBF), en plus du financement.
Il part du constat que depuis mars dernier (2024), le CBF a progressé, avec une vingtaine de sociétés communautaires qui se sont engagées dans des formations.
En tout, six banques ont déjà signé des accords pour le budget 2025, et un mécanisme de garantie des prêts sera activé.
Le ministre de l’Emploi a souligné que 106 sociétés communautaires ont complété leurs formalités d’enregistrement, ajoutant qu’il est important de mettre en lumière la qualité des projets et leur viabilité économique. Il précise dans ce contexte que le soutien aux sociétés communautaires est essentiel pour surmonter les défis socioéconomiques actuels.
De son côté, Hasna Jiballah, secrétaire d’État chargée des Sociétés communautaires, a souligné que pour assurer l’équilibre entre le financement des sociétés communautaires et le soutien des banques, il est crucial d’adopter des mécanismes modernes et des plans stratégiques nationaux.
Cela inclut la formation des entrepreneurs pour améliorer leurs compétences aussi bien en gestion financière qu’en gestion des risques.
Elle a également mis l’accent sur le rôle des banques qui, selon elle, doivent réévaluer leur rôle, en intégrant une approche plus inclusive qui favorise l’innovation et l’accès aux marchés.
Et de poursuivre: “La simplification des procédures administratives et la réduction de la bureaucratie sont essentielles pour faciliter l’entrée des entreprises dans le processus d’activité et garantir leur pérennité”.
Pour sa part, le président du CBF, Néji Ghandri, souligne l’importance d’une approche inclusive, permettant aux diplômés de participer, favorisant ainsi l’innovation et la création d’emplois. Ces initiatives visent à dynamiser l’économie locale en intégrant les acteurs communautaires dans des projets durables.
En marge de cet événement, Néji Ghandri a déclaré à leconomistemaghrebin.com que les sociétés communautaires bénéficieront d’un taux préférentiel. Ce qui leur permettra d’avoir un soutien essentiel pour leur développement ainsi que leur durabilité.
« Ces sessions de formation, rappelle M. Ghandri, visent à renforcer les compétences des gestionnaires de ces sociétés, essentielles pour dynamiser l’économie locale et favoriser l’inclusion sociale ».
En résumé, en améliorant la gestion et le dialogue social, ces formations peuvent catalyser des initiatives locales, soutenant ainsi le développement durable et la cohésion sociale au sein des communautés.
Il convient de rappeler que Amen Bank, BIAT, Attijari Bank, STB, BH Bank, BTS, BTE, UBCI et Zitouna Banque ont adhéré au fonds de financement des sociétés communautaires.