Le jeudi 7 novembre 2024, un mouvement de protestation a éclaté à la station de Kalaa Kebira, dans le gouvernorat de Sousse, lorsque le train reliant Gabès à Tunis a été contraint de s’arrêter en raison des revendications des passagers, principalement des abonnés réguliers.
Ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à l’annulation, sans préavis, du train Sousse-Tunis. Une situation qui s’est répétée plusieurs fois ces derniers mois sans explication officielle de la part de la Société nationale des chemins de fer tunisiens. Les manifestants ont dénoncé cette gestion défaillante et ont exigé une solution rapide. Dans ce contexte, le délégué de Kalaa Kebira est intervenu sur place pour entamer des négociations avec les protestataires, s’engageant à rétablir rapidement la liaison ferroviaire entre Sousse et Tunis.
Mohamed Ali Sghayer, un usager quotidien, a annoncé sur Radio Mosaïque FM qu’une pétition serait adressée aux plus hautes autorités du pays, y compris le président de la République, le chef du gouvernement, le Parlement et le ministère des Transports. Il a également mis en lumière les conditions de transport précaires, avec des trains souvent surchargés, contraignant les passagers à voyager debout dans les couloirs, et signalé un manque de sécurité et de confort. Ce qui contribue à créer des tensions et des conflits parmi les voyageurs.