Le diabète est effectivement un facteur préoccupant de santé publique. En Tunisie, environ 1 340 enfants souffrent de diabète de type 1, avec 250 nouveaux cas chaque année, selon la docteure Leïla Saddam, pédiatre spécialisée, sur les ondes de Mosaique fm ce dimanche 17 novembre 2024. La pandémie de COVID-19 a aggravé cette situation, surtout chez les enfants de moins de cinq ans, rendant la sensibilisation des parents essentielle.
Les défis liés à l’information et à la sensibilisation sur le diabète parmi les parents constituent un obstacle majeur à la prise en charge des enfants malades. Il est donc crucial d’intensifier les campagnes d’information et d’organiser les parents en structures représentatives pour garantir une éducation adéquate et un suivi régulier des traitements.
Le docteur Haithem Bchirouch a également souligné que l’accompagnement des enfants utilisant des injections d’insuline est insuffisant en Tunisie. Il a mentionné la distribution de dispositifs de surveillance continue du glucose pour aider les parents à suivre l’état de santé de leurs enfants, notamment pendant la nuit.
Une étude menée depuis 2018 révèle que 9 % des enfants diabétiques ont des pensées suicidaires, ce qui met en lumière l’impact psychologique du diabète.
La psychologue Nihel Mami a insisté sur l’importance d’un soutien psychologique précoce pour prévenir le harcèlement et les troubles mentaux chez ces enfants.
Enfin, la docteure Nessrine Souissi a noté que la distribution de dispositifs de surveillance et les programmes éducatifs peuvent alléger le fardeau sur les familles et aider les enfants à mieux accepter leur maladie. Des efforts continus en matière de sensibilisation et d’éducation sont essentiels pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de diabète.