Le président de l’Association tunisienne de la sécurité routière, Bilel Ounifi, appelle à intégrer l’éducation routière dans les programmes scolaires. Et ce, afin de former, à moyen et long termes, des générations imprégnées de la culture de la sécurité routière.
Bilel Ounifi s’exprimait lors d’une manifestation de sensibilisation organisée, dimanche, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route. Elle se célèbre le troisième dimanche du mois de novembre de chaque année, par l’Association tunisienne de la sécurité routière (ATSR), en collaboration avec le Centre culturel et sportif de la jeunesse à Ben Arous.
A cette occasion, il a plaidé pour l’activation de la Commission nationale de révision du code de la route. En soulignant l’importance de réviser et de moderniser le cadre juridique de la circulation routière.
Il est aujourd’hui nécessaire d’introduire des dispositifs de contrôle automatiques et intelligents pour avoir des preuves sur les infractions routières. Et ainsi apporter plus d’efficacité à la lutte contre le « terrorisme routier », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, le président de l’ATSR indique que, selon les chiffres officiels, le nombre des accidents de la route survenus jusqu’au 14 novembre courant en Tunisie s’élève à 4 748. Ces accidents ont coûté la vie à 1 013 personnes et fait 6521 blessés, regrette-t-il.
Dans le même contexte, il fait noter que le coût annuel des accidents routiers en Tunisie, dus principalement aux comportements dangereux des usagers de la route et au non-respect des règles de la sécurité routière, dépasse 1 200 millions de dinars.
Cette manifestation de sensibilisation comprenait des expositions documentaires sur la sécurité routière, la présentation de panneaux de signalisation. De même que des stands dédiés à des organisations et associations actives dans la sensibilisation à la sécurité routière.
La Protection civile a organisé, de son côté, une opération de simulation d’un accident de la route sur la voie publique.
Avec TAP