De nos jours, la question des cours particuliers soulève un débat. Que l’on soit pour ou contre, il est indéniable que les enfants ont besoin d’un certain soutien. La question se pose alors de savoir si ce soutien doit être dispensé uniquement au sein de l’école. Les opinions divergent à ce sujet : certains parents préfèrent que les cours aient lieu dans l’établissement scolaire; tandis que d’autres ne voient pas d’inconvénient à ce qu’ils se déroulent à l’extérieur.
Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, s’est exprimé sur la décision du ministère de l’Éducation d’interdire les cours particuliers, en mentionnant que « ceci n’est pas une réponse adéquate aux défis du système éducatif ». Il intervenait sur les ondes d’Express fm, ce lundi 18 novembre 2024.
Il souligne que bien que le syndicat ait des réserves sur les cours particuliers, il critique également le communiqué du ministère, le qualifiant de « solutions superficielles » face à la crise éducative.
En outre, Mohamed Safi a décrit la situation actuelle comme « catastrophique » . De même qu’il fait noter que la fédération avait déjà alerté les autorités à plusieurs reprises. En outre, il insiste sur le fait qu’il était plus urgent de trouver des solutions à la pénurie alarmante d’enseignants. Et ce, dans les établissements scolaires où de nombreux élèves n’ont pas encore eu l’occasion d’étudier certaines matières.
Pour résoudre le problème des cours particuliers, il plaide pour une refonte globale du système éducatif. Tout en affirmant que « menacer les enseignants est inacceptable et irrespectueux ». De ce fait, il appelle à un dialogue constructif plutôt qu’à des décisions précipitées qui pourraient aggraver la situation. Autrement dit, il souhaite vivement que l’on s’engage à un débat national sur divers aspects du système éducatif, y compris le calendrier scolaire et les programmes.
Par ailleurs, il met l’accent sur la perte de l’attractivité de l’enseignement public. Ce qui conduit les familles à se diriger vers le secteur privé.
En résumé, le syndicat insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour sortir l’éducation nationale de sa crise actuelle et appelle à des mesures radicales et objectives pour améliorer la situation.