Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du lundi 25 novembre au Palais de Carthage, la présidente-directrice générale de la Radio tunisienne, Henda Ghribi, le président-directeur général de la Télévision tunisienne, Chokri Ben Nsir, le président-directeur général de l’Agence Tunis Afrique Presse, Najeh Missaoui, et l’administrateur délégué de Dar Assabah, Mohamed Ben Salem.
La rencontre a porté sur le rôle des médias nationaux dans la conjoncture actuelle que traverse la Tunisie surtout que « la guerre de libération nationale n’est pas qu’un simple slogan, mais une lutte qui s’étend sur plusieurs fronts, dont l’un des plus importants est celui des médias », lit-on dans un communiqué de la présidence de la République publié à l’issue de la rencontre.
Le chef de l’Etat a rappelé, à cette occasion, plusieurs étapes historiques qu’a connues la Tunisie dans le domaine de la presse écrite, puis audiovisuelle, signalant que « certains journaux, dont la disparition avait été envisagée, représentent une part intégrante de l’histoire de la Tunisie », et qu’ »il serait impossible pour quiconque d’effacer ou d’occulter ».
Par ailleurs, le président de la République fait savoir que toute l’humanité traverse des bouleversements, notant que, bien que la pensée humaine ait évolué, certains concepts restent figés. « Le conflit entre de nouvelles idées et des concepts anciens aboutira à l’émergence de notions novatrices, adaptées aux transformations rapides et sans précédent que connaît le monde », estime-t-il.
Par ailleurs, le chef de l’Etat souligne que « le véritable révolutionnaire est celui qui se soulève pour les causes de la liberté et de la justice, valeurs désormais partagées par toute l’humanité. C’est également celui qui construit sur des bases solides, inébranlables face aux assauts de la régression, de l’injustice et de la corruption« .