Dans le nouveau rapport sur l’indice mondial de l’innovation 2024, l’Ile Maurice, le Maroc, l’Afrique du Sud, la Tunisie et l’Egypte sont considérés comme les nations les plus dynamiques en matière d’innovation en Afrique, rapporte agenceecofin.com.
Nos confrères rappellent qu’ « avec l’avènement de la 4ème révolution industrielle, l’économie de la connaissance se développe ». C’est dans ce cadre que plusieurs « pays investissent dans l’intelligence, à même de relever des défis variés. En Afrique, certains pays ont déjà perçu cette urgence et se donnent les moyens d’y parvenir ».
En effet, dans son rapport sur l’indice mondial de l’innovation 2024 (GII) intitulé « Unlocking the Promise of Social Entrepreneurship », l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) identifie les cinq pays cités plus haut parmi les nations les plus dynamiques d’Afrique.
« Chacun de ces pays a été évalué selon quatre indicateurs principaux : l’investissement dans la science et l’innovation; le progrès technologique; l’adoption des technologies; et l’impact socio-économique de l’innovation ».
Dans les détails, le rapport souligne que l’Ile Maurice est classée première en Afrique et 55ème dans le monde (avec un score de 30,6), suivie du Maroc (2e, 66e avec un score de 28,8), de l’Afrique du Sud (3e, 69e, 28,3), de la Tunisie (4e, 81e, 25,4) et de l’Egypte (5e, 86e, 23,7).
Tableau : les 10 pays d’Afrique les plus innovants selon l’indice mondial d’innovation
Source : GII, 2024
A noter que chaque indicateur du GII se compose de sous-indicateurs. En effet, l’investissement dans la science et l’innovation est évalué à travers le nombre de publications scientifiques, les investissements dans la recherche et le développement, la performance du capital-risque et le nombre de brevets à l’international.
L’indicateur concernant le progrès technologique prend en compte la puissance de calcul, le coût des énergies renouvelables, le prix des batteries électriques, le coût du séquençage génomique et l’approbation des médicaments.
Pour l’indicateur sur l’adoption des technologies, il porte sur les conditions sanitaires sûres, la disponibilité de l’Internet fixe et 5G, des robots, des véhicules électriques et l’accès à la radiothérapie contre le cancer.
Alors que l’impact socioéconomique des précédents indicateurs évalue quant à lui la productivité de la main-d’œuvre, la pauvreté, l’espérance de vie et la contribution au réchauffement climatique global.