Alors que la classe moyenne en Tunisie aspirait, il y a plus de vingt ans, à acquérir des voitures populaires, le secteur automobile se trouve aujourd’hui dans une situation difficile. En effet, le marché est depuis plusieurs années saturé de véhicules d’entrée de gamme.
Mehdi Mahjoub, directeur général de Hyundai Tunisie et porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires et fabricants automobiles, a déclaré sur les ondes de Mosaïque Fm, ce lundi 2 décembre 2024, que la décision du ministère du Commerce de fixer un prix maximum de 35 000 dinars pour les voitures populaires a entraîné une diminution du nombre de marques disponibles. Sur dix marques, seules six ont répondu à cette exigence; tandis qu’une autre marque devrait être ajoutée prochainement. En conséquence, le ministère a redistribué les quotas non utilisés aux agents éligibles en septembre dernier.
Mehdi Mahjoub a également précisé que les prix des voitures populaires proposées par ces six marques varient entre 28 000 et 34 600 dinars. Et ce, afin de répondre aux attentes d’un maximum de clients. Il anticipe une augmentation des ventes de voitures populaires l’année prochaine par rapport à cette année.