Le président de la République, Kaïs Saïed, a accordé une audience, mercredi 4 décembre au Palais de Carthage, au ministre des Technologies de la communication, Sofiène Hemissi.
Un communiqué de la présidence de la République indique que le chef de l’État a souligné l’importance cruciale de la cybersécurité qui représente une composante essentielle de la sûreté nationale tunisienne.
A cet égard, il a insisté sur la nécessité de sécuriser le cyberespace, non seulement à l’échelle nationale, mais également au niveau international, étant donné que cet espace virtuel dépasse les frontières et englobe le monde entier.
D’autre part, le président Saïed a mis l’accent sur l’importance d’assainir le département des Technologies de la communication « des individus qui s’y sont infiltrés pour utiliser et exploiter les technologies modernes au profit de certaines parties, cherchant, depuis 2011, à contrôler les services de ce ministère ».
Dans ce cadre, Kaïs Saïed a évoqué « la situation déplorable de plusieurs pôles technologiques » qui « sont devenus des foyers de corruption où la technologie est exploitée à des fins qui vont à rebours de l’intérêt national ».
Du reste, le chef de l’Etat a ordonné l’ouverture du dossier du Centre de recherche et d’études des télécommunications « qui a également enregistré des dépassements mettant en péril la sûreté nationale du pays », ajoute le communiqué.
En outre, le chef de l’Etat a souligné l’urgence d’améliorer les services dans de nombreux bureaux de poste et de recruter du personnel pour fournir aux citoyens des prestations dans les meilleures conditions.