Les structures du ministère de l’Intérieur fournissent une protection sécuritaire à plus de 50 lanceurs d’alerte qui ont signalé des faits de corruption, a indiqué le directeur général de la cellule de la bonne gouvernance au sein du département, Sami Hamdi.
Dans une déclaration aux médias, en marge d’une conférence organisée à Tunis pour présenter les résultats des principales activités du ministère de l’Intérieur dans la lutte contre la violence et le renforcement des droits humains, Hamdi a souligné que le département œuvre à la mise en œuvre des exigences de la loi organique n° 2017-10 du 7 mars 2017, relative au signalement des faits de corruption et à la protection des lanceurs d’alerte.
Il a précisé que le ministère vérifie tous les soupçons de corruption, appelant à remédier aux lacunes de la loi n° 10 en vue de fournir les moyens nécessaires pour renforcer la capacité du ministère de l’Intérieur à protéger les lanceurs d’alerte selon les standards internationaux.
S’agissant de la lutte contre toutes les formes de violence, le responsable a fait savoir qu’une nouvelle approche d’interrogatoire et un code de conduite ont été adoptés par les forces de sécurité dans le cadre de l’encadrement des comportements des forces de l’ordre lors de l’application de la loi, tout en respectant les droits de l’Homme.
Dans le cadre de la protection des citoyens et de leur droit de déposer plainte contre toutes formes d’agression ou de services effectués au sein des structures sécuritaires du ministère au niveau régional et local, Sami Hamdi a affirmé que le ministère mettra en place un système de plainte pour l’année 2025/2026, permettant à tous les citoyens de présenter leurs plaintes, propositions ou évaluations, et ce, dans le cadre d’un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Avec TAP