Le président de la Chambre nationale des abattoirs de volailles et des transformateurs de viandes, Fethi Ghraieb, a affirmé, dans la matinée du jeudi 26 décembre, que le prix du kg de poulet ne dépasse pas les 8,5 dinars dans les points de vente officiels et organisés.
Seulement voilà, dans les circuits de vente anarchiques il peut atteindre les 11,5 dinars, c’est-à-dire trois dinars de plus.
Face à cette situation, il appelle les citoyens à privilégier les points de vente réglementés. Ce qui pourrait contribuer à réduire les prix sur les marchés parallèles.
Selon lui, près de 50 % des abattages seraient effectués de manière informelle. Ce qui est à l’origine de la hausse des prix.
Le président de la Chambre lance aussi un appel au ministère du Commerce à renforcer les contrôles auprès des agriculteurs et des éleveurs de volailles. Car, selon Fethi Ghraieb, le prix du poulet chez l’éleveur a dépassé les six dinars. Ce qui se reflète sur les prix pratiqués par les vendeurs informels. Et ce en raison des coûts liés à sa préparation et son conditionnement, selon La Presse.
Concernant la production, il a annoncé un volume record de plus de 13 500 tonnes, une première dans le secteur. Ce résultat est attribué à l’importation d’œufs à couver, qui a permis d’ajouter 5 700 tonnes de viande de poulet à l’offre.
En ce qui concerne le prix de l’escalope, il a précisé qu’il est fixé à 16 dinars pour le consommateur et 14 dinars au niveau des abattoirs.
Enfin, il a rassuré les citoyens à l’approche du mois de Ramadan, prévu pour le mois de mars prochain, affirmant que la cadence de production reste stable. « Nous avons préparé un stock supplémentaire de 25 millions d’œufs, dont 19 millions sont déjà disponibles », a-t-il conclu.