Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, ont été reçus au Palais de Carthage, vendredi 10 janvier, par le président de la République, Kaïs Saïed.
Un communiqué de la présidence de la République informe que le chef de l’État a réitéré, à cette occasion, son appel à ce que « les nouvelles législations soient en phase avec les attentes du peuple tunisien » et que, de ce fait, « elles rompent avec les solutions en demi-teinte ».
Le président Saïed poursuit en soulignant qu’une révolution législative suppose nécessairement de faire table rase des législations devenues obsolètes et qui ne sont plus légitimes, notamment dans les domaines économique et social.
Il a évoqué le dossier de la sous-traitance, appelant à ce propos à la nécessité de mettre fin à ce mode de travail précaire dans les secteurs privé et public, tout en veillant à préserver les droits des ouvriers qui ont été remplacés par d’autres et à sanctionner toute violation des droits des travailleurs.
« Chaque goutte de sueur essuyée doit avoir une contrepartie à travers un salaire juste et équitable », a encore martelé le président Saïed, rappelant qu’il ne peut y avoir de stabilité sociale sans l’instauration des valeurs de justice et d’équité.
« Tout comme le propriétaire d’une entreprise privée est en quête de stabilité, le travailleur, lui aussi, a le plein droit de bénéficier d’une situation stable dans le respect de sa dignité et de ses droits », a-t-il soutenu.
Avec TAP