Le comité de défense d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a publié un communiqué le mardi 14 janvier 2025, pour dénoncer de « graves violations des droits fondamentaux dont leur cliente est victime ».
Selon le comité, les » restrictions imposées à la défense sont devenues insupportables ». En effet, seuls deux avocats sont autorisés à lui rendre visite chaque jour, malgré la gravité des accusations portées contre elle et le nombre d’affaires judiciaires auxquelles elle est confrontée.
Incident au centre de détention
Selon la même source, le lundi 13 janvier 2025, un incident s’est produit. Un responsable sécuritaire, accompagné d’un officier en uniforme, a interrompu une réunion entre Abir Moussi et son avocat, affirmant que les documents examinés n’étaient pas liés à son affaire. L’interruption a été suivie par une fin de visite arbitraire et l’expulsion de l’avocat. Abir Moussi a été reconduite dans sa cellule sans explication, en violation de ses droits de défense et des règles pénitentiaires.
Appel à l’intervention des instances professionnelles
Le comité a décidé de saisir le bâtonnier et les structures professionnelles compétentes pour intervenir et protéger les droits des avocats dans l’exercice de leurs fonctions, tout en garantissant les droits fondamentaux de leur cliente.
Grève de la faim
En réponse aux injustices subies, Abir Moussi envisage une grève de la faim, sans eau ni médicaments.
Responsabilité du centre de détention
Le comité de défense tient la direction du centre de détention pour responsable de tout préjudice potentiel à l’encontre d’Abir Moussi et s’engage à tenir le public informé de toute évolution.