En Tunisie, si le tourisme va, tout va. Si nous voulons améliorer la qualité de notre tourisme et le soutenir, nous devrions plutôt réfléchir sur les raisons de ses vrais maux. Lors de la Journée d’hier organisée sur l’e-tourisme, il semblerait que le tourisme tunisien soit passé à la vitesse supérieure.
Les différents ateliers proposés ont débattu en profondeur des problématiques posées et ils étaient au cœur de l’actualité et des innovations directement avec les experts invités. Les débats étaient justes et démesurément optimistes. Pourquoi ?
Dans le même hôtel où se déroulaient les travaux de la journée et en profitant de la pause-café, dans l’attente de Madame la ministre du Tourisme, nous avons pris un café : le prix d’un café baptisé « italien » est de 7 dinars (environ 3,5 euros) !
En examinant la liste des tarifs, le café que nous avons commandé (un simple café) a le même prix qu’une bière ! Ce n’est pas fini : 350 dinars était le prix affiché pour une bouteille de champagne, soit l’équivalent de deux nuitées dans un hôtel cinq étoiles. Ce n’est pas tout. Pis encore : la liste des tarifs pratiqués par l’hôtel était pleine de fautes d’orthographe et là, grande surprise !
Ce qui dénote bel et bien l’opportunisme, le manque d’imagination de certains et l’absence de souci de la qualité de certains hôteliers.
Certes, cela traduit l’inexistence d’une autorité de contrôle, qui, aujourd’hui, va jusqu’à accueillir ouvertement des touristes israéliens en Tunisie pour prouver que ce pays a toujours été une terre de tolérance et de paix.
Ces sont les mêmes, ou presque, remarques qu’on signale à chaque fois qu’on parle du tourisme. Par un manque de professionnalisme aussi flagrant, ces hôtels desservent le tourisme au lieu de l’encourager : en effet, l’impact que pourrait avoir ces détails sur notre tourisme est imprévisible. Inadmissibles, ces pratiques ne pourraient que contribuer à la perte d’attractivité de la destination Tunisie et tirer vers le bas la confiance des touristes en nos hôtels et en notre pays. Il est donc temps de prendre des décisions courageuses et conséquentes. Certes, le pari consiste à sauver 1/5 de Tunisiens et des milliers de familles tunisiennes, mais il ne faut pas hésiter à sanctionner par la fermeture pure et simples de certains hôtels qui ne respectent pas le minimum requis de la qualité (accueil, environnement, qualité offre produit, qualité prix, transport…) exigée dans les hôtels.
Il est vrai que le bilan des 80 jours de Madame Karboul à la tête du ministère du Tourisme est encourageant. Toutefois, l’essentiel aujourd’hui ne consiste pas seulement en l’ouverture de nouvelles structures hôtelières et des dizaines de restaurants mais bien plutôt consacrer de nouveaux budgets pour la promotion touristique et la réalisation de nouvelles études sur le secteur en soignant davantage ce qui existe déjà.
Pour finir sur une note d’espoir et au moment de l’écriture de cet article, la bonne nouvelle vient du côté du ministère du Tourisme qui a annoncé aujourd’hui, dans le cadre des préparatifs de la saison 2014, le renforcement des contrôles. L’objectif consiste, entre autres, en la mise en place d’un programme qui vise l’amélioration de la qualité des services et de leur temps d’exécution pour diminuer les infractions qui ont un impact direct sur la qualité et l’activité touristique.
je pense que le tourisme en Tunisie decolera ceci fit , je croit qu’il faut plutot essayer de canaliser le tourisme Haut de gamme et non pas le tourisme de masse.
Absolument, il faut suivre l’exemple du Maroc qui avait dès le début opté pour le haut de gamme, et ça marche…
Mais c’est par le haut de gamme que cela marche..Quand au tourisme sexuel, c’est une plaie ouverte.A combattre par tous les moyens.
ben connaissant tres bien le maroc , croit moi que les pedophines qui vienen au Maroc sont le plus souvent tres riche meme Vip
oui ya du vrai dans ton comentaire
Les atouts de la Tunisie sont les plages et le soleil.
Malheureusement les plages sont trés sales en dehors des hotels.
Le harcélement sexuel des tunisiens est inspportable,ainsi que le comportement des marchands dans le souk..
Finalement,on n a meme pas envie de sortir de l hotel..
ca m’est arivée personelement , mais avec du temp , tout va se metre en place, meme Dieu a fait le monde en six jours