« Je suis venu en France véhiculer une autre image de la Tunisie, celle d’un pays qui veut se projeter dans un avenir meilleur et réussir sa « start-up démocratie », c’est ce qu’a promis le chef du Gouvernement Mehdi Jomaa à la tribune de l’Université Paris-Dauphine, dont le vice- président n’est autre que le Tunisien, Elyès Jouini.
Donnant une conférence sur « Les enjeux et défis de la transition en Tunisie« , Mehdi Jomaa a souligné que la Tunisie affronte, aujourd’hui, un triple défi : le terrorisme, le chômage et la lutte contre le commerce anarchique.
Concernant le terrorisme, le chef du Gouvernement a rappelé que la Tunisie affronte « un phénomène nouveau pour notre société, les actes terroristes ne vont pas nous dissuader de suivre notre chemin. Bien au contraire, nous nous sommes réorganisés pour combattre les terroristes, car il n’y a pas de place pour eux en Tunisie. Le terrorisme est une menace globale que nous devons combattre ensemble. La Tunisie est plus sûre aujourd’hui et l’ordre public est revenu petit à petit ».
Abordant le volet économique, le tribun s’est montré confiant en l’avenir de la Tunisie : « Nous voulons appeler à croire en notre pays et à y investir, car le potentiel existe bel et bien en Tunisie », rappelant au passage que les turbulences par lesquelles passe le pays sont les conséquences « naturelles » de la Révolution.
Et de poursuivre : « Nous avons opté pour un choix difficile, celui des réformes. Le chemin sera long, mais nous sommes dans l’obligation de réussir la transition économique et garantir l’aboutissement du processus politique ».
» Nous voulons introduire dans ce pays de nouvelles traditions surtout celles de l’intégrité et de la transparence et aider à redresser l’économie et rassurer les investisseurs », a-t-il conclu.