Protestant contre le licenciement abusif, le refus du dialogue opposé par la direction de l’entreprise et le climat social qui y règne, les deux ouvrières de la société Sea Latelec – Fouchana, filiale de la multinationale française Latécoère spécialisée dans les équipements aéronautiques, Sonia Jbali et Houda Thalgi poursuivent leur grève de la faim, entamée depuis le 19 juin dernier.
A cet égard, des débrayages de plus en plus massifs ont eu lieu, depuis 10 jours, dans l’usine pour soutenir les deux grévistes. D’ailleurs, un mouvement de solidarité se développe, notamment au sein du monde associatif (ATFD, AFTURD, LTDH, UGET, UDC, FTDES, etc.), soit en Tunisie, soit à Paris, ainsi qu’à Toulouse où se trouve le siège du groupe Latécoère-Latelec.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CDLTH) a dénoncé les pratiques illégales exercées, à plusieurs reprises, par Sea Latelec sur ses salariés, son entêtement ainsi que son mépris du droit syndical. Il a mis l’entreprise devant ses responsabilités quant aux risques sur la santé des deux grévistes de la faim.
Le comité a, ainsi, appelé vigoureusement Latécoère, maison mère de Sea Latelec, à intervenir urgemment pour résoudre le problème posé et la tient également responsable des conséquences des agissements de Sea Latelec Tunisie.
Il a, de même, exprimé sa totale solidarité avec les deux salariées, Sonia Jbali et Houda Thalgi, et a demandé leur réintégration sans conditions, tout en rappelant qu’en Tunisie le droit syndical est garanti par la Constitution tout comme par les conventions internationales qui protègent aussi les responsables syndicaux.
Dans le même sillage, un rassemblement de soutien aux grévistes de la faim et aux ouvrières en lutte se tient, aujourd’hui le 10 juillet, devant l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie à Paris, à partir de 18h30, et ce, dans le but de réintégrer les salariées licenciées et respecter le droit syndical.
A rappeler que les grévistes Sonia Jbali et Houda Thalgi, licenciées depuis plus d’un an, avec 6 autres salariées en raison de leurs activités syndicales, et pour avoir protesté contre les conditions de travail, les salaires dérisoires et contre la fragilisation des salariées dans l’entreprise, n’ont pas été à ce jour réintégrées, tout comme les 6 autres salariées.
bonjour, ce conflit me rappelle celui que j’ai moi-même connu à Mateur chez un équipementier automobile français VALEO. Ce groupe français avait alors envoyé un DRH français mais né et ayant vécu en Tunisie. Bravo à lui qui avait su trouver les moyens de sortir de la grève !
La preuve qu’il est possible de trouver des solutions aux conflits sociaux avec un minimum de souplesse et de compréhension.
ce conflit me rappelle celui que j’ai moi-même connu à Mateur chez un
équipementier automobile français VALEO. Ce groupe français avait alors
envoyé un DRH français mais né et ayant vécu en Tunisie. Bravo à lui qui
avait su trouver les moyens de sortir de la grève !
ce conflit me rappelle celui que j’ai moi-même connu à Mateur chez un
équipementier automobile français VALEO. Ce groupe français avait alors
envoyé un DRH français mais né et ayant vécu en Tunisie. Bravo à lui qui
avait su trouver les moyens de sortir de la grève !
Parfois il suffit d’idées simples pour résoudre un problème apparemment compliqué!