Etant donné que la création d’entreprises à partir des résultats de la recherche scientifique joue de plus en plus un rôle décisif dans la compétitivité des pays, et que la commercialisation des connaissances et des techniques provenant d’unités de recherche est le vecteur de leur valorisation économique, une importance a été allouée à ce mécanisme dans le cadre de la coopération déléguée avec l’UE.
Dans le cadre du Programme d’appui au système de recherche et de l’innovation (PASRI) financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par la Coopération Allemande au Développement (GIZ), des actions de grande envergure ont été mises en place au niveau national afin de promouvoir le transfert de technologie et de savoir.
Connu sous la dénomination d’« Essaimage scientifique », un module de formation a été planifié et en vue de le présenter, en octobre prochain, au profit d’acteurs de transfert de technologie à ce sujet pour une meilleure sensibilisation sur ce concept et donc une meilleure exploitation. Il sera assuré par des experts tunisiens et étrangers.
« Ce module couronnera un cycle de formation – action en transfert de savoir et de technologie – constitué de huit modules et a pour objectifs principaux de présenter les différentes étapes de création d’une entreprise à partir de résultats de recherche (développement d’un business plan, etc.), ainsi que les mécanismes de soutien (incubateur, coaching, financement) disponibles au niveau national. Un coaching individuel sera également mis à la disposition des intéressés au terme de ce module », déclare Fatma M’Selmi, Experte au Programme d’Appui à l’Entrepreneuriat et à l’Innovation (PAEI).
Notons que de nombreux pays se sont efforcés de favoriser la création d’entreprises à partir de résultats de recherche en créant des ‘’incubateurs d’entreprises’’ et des parcs scientifiques pour créer les conditions favorables à ce processus.
Etant donné que la création d’entreprises à partir des résultats de la recherche scientifique joue de plus en plus un rôle décisif dans la compétitivité des pays, et que la commercialisation des connaissances et des techniques provenant d’unités de recherche est le vecteur de leur valorisation économique, une importance a été allouée à ce mécanisme dans le cadre de la coopération déléguée avec l’UE.