Le bureau de Djerba-Zarzis relevant de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) a indiqué, aujourd’hui 17 septembre, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis qu’il a appelé les hôteliers à ne pas s’acquitter de leurs taxes hôtelières jusqu’à la résolution du problème des déchets dans la région.
Pour Jalel Henchiri, président du bureau de Djerba-Zarzis relevant de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, la mauvaise situation environnementale a dépassé les limites tolérables. D’ailleurs son inquiétude est celle de tous les professionnels de son secteur, d’après ses dires. Expliquant la décision prise du boycott des taxes, il a indiqué que cette décision a été prise à l’unanimité avec les membres de la FTH et a été approuvée par d’autres organisations de la société civile telles l’UGTT, la Ligue des droits de l’Homme, la FTAV, l’UTICA et la CONECT.
« Cet acte n’est pas une forme de désobéissance civile mais c’est une forme de contestation civique », insiste-t-il. Selons lui, cette action sera valable à partir du 28 septembre prochain dans le cas où le gouvernement « n’entamerait pas des mesures radicales pour résoudre le problème de la pollution à Djerba », dit-il avec détermination. Par ailleurs, M. Henchiri a indiqué que : « Dès que le gouvernement entamera les mesures nécessaires pour résoudre le problème de l’environnement à Djerba tous les hôteliers paieront leurs taxes ».
Le secrétaire général du bureau de Djerba-Zarzis relevant de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie a indiqué qu’il suffit de jeter un coup d’œil sur les commentaires des touristes dans les sites touristiques sur leurs dernières vacances à Djerba pour comprendre l’ampleur du problème : « J’ai déjà lu des commentaires comme « Plus jamais Djerba » et ce genre de réaction est capable de léser l’image touristique de l’Ile », regrette-t-il.
Il est à rappeler que la situation écologique à Djerba a connu une dégradation depuis la fermeture de la décharge de Guellala à Djerba en 2012.