Abordant la coopération tuniso-algérienne, le site d’information Utica Mégrine Business & Prosperity a annoncé qu’une rencontre d’affaires tuniso-algérienne a été organisée, hier, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie ( CACI ), en marge d’une visite effectuée, en Algérie, du 20 au 22 septembre, par une délégation économique tunisienne conduite par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie ( Conect).
Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour » favoriser le développement économique, diversifier les relations partenariales, et renforcer les liens et les échanges commerciaux entre les deux pays; un flux qui n’a pas encore dépassé les deux milliards de dollars « , a affirmé la directrice des relations internationales au niveau de la CACI.
L’entrée en vigueur de l’accord commercial préférentiel entre les deux pays, le 1er mars 2014, aurait dû impulser une nouvelle dynamique aux échanges commerciaux et renforcer les relations économiques. Les deux pays ont convenu, dans ce contexte, de faciliter la circulation des personnes et des marchandises à travers le redéploiement des postes douaniers et la poursuite de la coopération pour combattre la contrebande et l’échange d’informations sur le détournement de fonds.
Néanmoins, après six mois de mise en œuvre de cet accord, le constat fait ressortir une faiblesse des échanges commerciaux enregistrés, sous ce chapitre, soit un volume qui n’a pas excédé sept millions de dollars, note Mme Wahiba Behloul, directrice des relations internationales à la CACI. « Lors de ces six mois, les entreprises algériennes ont rencontré d’énormes difficultés pour exporter vers la Tunisie « , a-t-elle fait savoir. Ces dernières, en fait, se sont vues imposer une taxe interne à la consommation (TIC de 25%) sur le produit, en sus des » lourdeurs dans les pratiques quotidiennes au niveau des postes frontaliers, en matière de prélèvement des échantillons », a-t-elle ajouté.
Des préoccupations qui seront prises en charge dans le cadre de la commission mixte algéro-tunisienne, a-t-elle affirmé. La coordinatrice générale à la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie a, pour sa part, déclaré que le contexte de crise en Europe impose aux pays maghrébins de consolider leurs échanges. Aussi, l’Algérie et la Tunisie doivent-elles œuvrer à « faciliter les formalités » dans ce sens. Mme Faten Zardi, qui a également mis en avant les difficultés rencontrées par les entreprises de son pays pour s’installer en Algérie, s’est engagée à transmettre les doléances des opérateurs algériens à qui de droit. Engagement formulé également par la responsable des relations internationales, Mme Wahiba Behloul.
La représentante de l’ANDI ( Agence nationale de développement et de l’investissement) a expliqué, pour sa part, les avantages et mesures régissant l’investissement en Algérie. D’emblée, elle a indiqué que 27 projets d’investissements tunisiens sont déclarés au niveau de l’ANDI dont 15 en partenariat. Ces projets sont répartis comme suit : deux dans le BTPH, 19 dans l’industrie, un dans la santé et cinq dans les services, a-t-elle précisé.
L’ANDI, a-t-elle ajouté, a signé 48 conventions d’encouragement et de protection de l’investissement et 31 autres conventions de non-double imposition. Il y a lieu de rappeler qu’en 2013, les exportations de l’Algérie vers la Tunisie, essentiellement des hydrocarbures, produits sidérurgiques, matériaux de construction et produits agroalimentaires et agricoles, ont atteint près de 1,6 milliard de dollars, alors que les importations algériennes de Tunisie, composées de ciment et certains produits industriels, ont totalisé près de 500 millions de dollars.
Non seulement nos dirigeants n’ont aucune vision en matière de politique extérieure, mais de surcroît ce sont de piètres commerçants, les autres pays se donnent un mal de chien pour pouvoir commercer avec l’Algérie
Pouvez-vous préciser d’avantage?
Le Jeudi 25 septembre 2014 15h59, Disqus a écrit :
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