Le Sommet mondial sur les changements climatiques 2014 s’est tenu le 23 septembre à New York aux USA, afin de préparer une plateforme politique pour la conclusion d’un accord universel sur le climat, lors de la conférence de Paris qui se tiendra en 2015 entre les parties prenantes en guise de préparation de la 2e conférence de Lima (Pérou) prévue pour décembre 2014.
Le sommet a rassemblé cent chefs d’Etat et de gouvernement et environ 800 dirigeants du monde des affaires et de la finance et leaders de la société civile venant de plusieurs pays. Les participants ont évoqué la nécessité d’établir un modèle de développement économique durable basé sur une utilisation minimale de dioxyde de carbone (CVO2), pour faire face aux changements climatiques. Les participants ont ainsi adopté cinq stratégies pour un système de développement durable, dans l’objectif d’atténuer les risques provoqués par les changements climatiques.
Le sommet a signalé l’importance de la réduction des émissions de dioxyde de carbone, notamment dans les secteurs des transports et de l’énergie. En effet, les participants prévoient le maintien du réchauffement global à une moyenne de 2°C. Dans le même contexte, les pays membres de l’Union européenne ont promis de réduire d’ici 2030 le taux d’émission de carbone de 40% par rapport à 1990.
Les participants prévoient aussi de mobiliser de l’argent nécessaire. En fait, tous les leaders ont exprimé leur soutien à financer le Fonds Vert pour le Climat avec une initiative capitale de 10 milliards de dollars. En outre, l’Union européenne prévoit d’atténuer les effets des changements climatiques dans les pays en développement avec une somme de trois milliard de dollars entre 2014 et 2020.
Par ailleurs, la tarification du carbone est une des propositions suggérées pendant le sommet par 73 gouvernements et 1000 investisseurs qui ont exprimé leur soutien, afin d’inciter les investisseurs à créer des solutions face aux changements climatiques, autrement dit à réorienter leurs activités.
Afin de s’adapter aux changements climatiques et financiers, les agences de notation, d’assurances et les investisseurs ont soutenu l’introduction des changements climatiques dans le système financier. Dans le même contexte, les dirigeants des agences d’assurances se sont engagés à lancer un cadre d’investissement face aux risques climatiques.
La mobilisation de nouvelles coalitions fait partie des stratégies adoptées lors du sommet. Les participants ont soutenu les actions multilatérales entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour contrôler les émissions de carbone; ce qui pourrait limiter les retombées des changements climatiques surtout dans les pays moins développés.