A l’issue d’une réunion marathon de plus de six heures, qui s’est tenue hier, jeudi, au palais de la Kasbah, entre la commission mixte 7+7 composée du gouvernement et de l’UGTT, aucun accord n’a été conclu concernant l’ouverture des négociations sociales dans le secteur public.
Côté gouvernemental, c’est le flou total: d’une part, Nidhal Ouerfelli, porte-parole du gouvernement, a indiqué qu’un accord a été conclu et un terrain d’entente a été trouvé entre le gouvernement et la partie syndicale, à l’issue de la réunion 7+7, d’autre part, il a affirmé, dans la même déclaration, qu’une autre réunion est prévue entre le gouvernement et l’UGTT, dans les plus brefs délais, et ce, afin de déterminer la position définitive du gouvernement vis-à-vis de l’ouverture des négociations sociales dans la Fonction publique. Déchiffrage de cette langue de bois : pas d’accord conclu, mais report de la décision à une date ultérieure !
Concernant les autres questions en suspens, sans les préciser, M.Ouerfelli a indiqué que l’examen de ces points a été reporté pour étudier leur impact sur la finance publique et leur répercussion sur la fonction publique.
Autre son de cloche : le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfaiedh Hfaiedh, a, pour sa part, affirmé que le gouvernement et l’UGTT se sont accordés sur plusieurs points sujets à consensus, mais que concernant les négociations sociales, un large fossé sépare les deux parties.
De quels points de consensus s’agit-il ? Et de quel fossé parle-t-on ?