« Contrat social et flexi-sécurité : quel consensus ?», tel est le thème du débat «face à face» entre Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA et Houcine Abbassi, Secrétaire général de l’UGTT, organisé ce matin dans le cadre de la 29ème édition des Journées de l’Entreprise.
A ce sujet, Mme Bouchamaoui a indiqué que l’UTICA, l’UGTT et le Gouvernement ont consolidé, durant ces quatre dernières années, les relations de travail, et ce, suite à la signature du contrat social en 2013 et la réussite du Dialogue social dans une phase basée sur l’ouverture de l’entreprise sur les nouvelles technologies, pour finir avec le développement et l’amélioration de sa compétitivité et sa productivité.
«Chaque chef d’entreprise doit être responsable pour instaurer la flexibilité au niveau des relations entre le travailleur et le chef de file», a-t-elle précisé. Et d’ajouter que la confiance, la transparence et le dialogue sont les bases solides de la flexibilité au sein de l’entreprise, et ce, pour gérer de bonnes relations de travail, loin de tout type de conflits. «On est tous, chefs d’entreprise et travailleurs, sur un seul navire qu’on doit conduire à bon port», a affirmé Mme Bouchamaoui.
A l’opposé, M. Abbassi a déclaré qu’on ne peut pas parler de flexibilité de travail au moment où les parties concernées s’intéressent beaucoup plus à l’économique qu’au social. «Pour diminuer et même éviter les tensions, les sit-in et les conflits au sein de l’entreprise, il faut valoriser le social et l’économique en même temps», a souligné M. Abbassi, en estimant que l’UGTT est prête à collaborer avec l’entreprise pour améliorer sa productivité et sa compétitivité, tout en garantissant les droits des travailleurs. «Sauf que la flexibilité existe depuis des années, et aucun dialogue ne pourra être lancé sur ce sujet», a conclu le SG de l’UGTT.