Les Tunisiens sont déterminés à continuer le processus électoral. Comme prévu, le second tour de la Présidentielle tunisienne a démarré aujourd’hui dans tous les bureaux de vote. A 7h30, nous nous sommes déplacés dans un centre de vote à El Menzah 9 à Tunis. Agents de sécurité, soldats de l’Armée nationale surveillaient femmes et hommes qui faisaient déjà la queue devant les centres de vote. A 8h00 pile les agents de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) ont ouvert les portes du centre pour accueillir les premiers électeurs. Suivant les instructions de l’ISIE, les observateurs sont entrés dans les bureaux de vote.
Peu à peu, l’affluence des électeurs tendait à diminuer. A la sortie du bureau, l’Economiste Maghrébin a rencontré Mme K. Neila (Banquière) qui a confirmé qu’elle est venue participer à la construction de l’avenir de la Tunisie et mettre fin à une longue période transitoire. » Je me suis réveillée très tôt ce matin pour voter le candidat en qui j’ai parfaitement confiance. L’avenir du pays sera certes meilleur. Vive la Tunisie ! « , s’est-elle écriée.
Hadj Khemaïs, 70 ans, en Djebba (habit traditionnel tunisien) et habitant la même cité, n’a pas manqué de manifester sa détermination à exercer son droit de vote et voter, pour la première fois en toute démocratie, le futur président de la Tunisie. » Le prochain président doit nous garantir la sécurité et la stabilité politique et économique« , a-t-il affirmé.
Après El Menzah 9, l’Economiste Maghrébin s’est déplacé vers 14h au centre de vote sis à la rue de l’Inde où les électeurs étaient plus nombreux et de différents âges. Pour Saoussen, une étudiante de 22 ans, la Tunisie a plus que jamais besoin de ses jeunes pour bâtir un avenir meilleur. « L’avenir des futures générations est entre nos mains. Nous devons être prêts à nous sacrifier et à travailler davantage« , a-t-elle dit.
Dans le même bureau, nous avons rencontré Khaled, un jeune technicien supérieur. Malgré son handicap physique, ce jeune Tunisien a affirmé qu’il est venu pour barrer la route devant ceux qui veulent semer la terreur et le terrorisme. Et d’ajouter : » Le temps est venu pour instaurer la stabilité économique, sociale et politique et relancer l’économie du pays « .