La production surabondante de pétrole, qui ne montre aucun signe de fléchissement, continue à faire chuter le prix du pétrole sur les marchés mondiaux.
Lundi à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 48,83 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), soit une baisse de 1,28 dollars.
A New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance était en baisse de 1,12 dollar à 47,24 dollars. La même journée vers 11h30, le baril de WTI a atteint son plus bas niveau depuis le 17 mars dernier à 47,06 dollars le baril.
Cette chute des cours est causée principalement par la surabondance de l’or noir, selon plusieurs analystes, et seul un gros arrêt imprévu de production ou une intervention de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pourrait changer la donne, selon les analystes de Morgan Stanley. Ce qui n’est pas le cas, puisque l’Opep maintient sa décision prise lors de sa dernière réunion en novembre de ne pas réduire son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj).