En marge de la conférence de presse tenue pour annoncer le démarrage de son partenariat stratégique avec la Banque islamique de développement BID, le président -directeur général de la Banque Zitouna, Ezzeddine Khouja, a accordé une déclaration à leconomistemaghrebin.com qui porte sur sa stratégie de recrutement, la satisfaction des clients et l’avenir de la finance islamique en Tunisie.
Les clients de la Banque Zitouna sont satisfaits de la qualité de service assurée par la banque. D’après Ezzeddine Khouja, le montant des dépôts par les clients est en constante augmentation atteignant 1100 million de dinars.
Cependant, il a estimé que cette réussite ne traduit pas une satisfaction maximale par les clients « car tout nouveau produit connaît des difficultés et nécessite un travail de commercialisation et d’introduction auprès du grand public d’où la nécessité de mieux le faire connaître auprès du public ».
Par ailleurs, M. Khouja a indiqué qu’une étude sur la satisfaction des clients est en cours de réalisation. Les résultats de l’enquête préliminaire en 2014 indiquent une satisfaction générale chez les clients et une certaine non-compréhension pour quelques produits chez d’autres.
A notre question sur l’avenir des banques islamiques en Tunisie, Ezzeddine Khouja a affirmé, sur un ton optimiste, que les banques islamiques « ont vu le jour pour perdurer et fleurir dans le paysage économique tunisien dans toutes les circonstances politiques en Tunisie », avant d’affirmer qu’elles existent partout dans le monde : « Plusieurs responsables et décideurs sont convaincus que les banques islamiques peuvent contribuer à la création d’une valeur ajoutée pour le pays » et d’ajouter : « De ce fait, je suis rassuré sur l’avenir de la finances islamique en Tunisie ».
Concernant la stratégie de recrutement en 2015, Ezzeddine Khouja a affirmé que le recrutement se fait selon les besoins de la banque tout en affirmant qu’il est prévu d’ouvrir 18 agences par an, ce qui nécessite le recrutement de 4 ou 5 agents par agence. Pour ce qui est des profils exigés, M. Khouja a souligné que la priorité dans le recrutement est accordée aux diplômés lauréats ayant une bonne maîtrise des principes de la finance islamique.