Pour mieux comprendre le contexte des élections législatives, Riadh Sidaoui, politologue et directeur du Centre Arabe de Recherche et d’analyse politique CARAPS livre son analyse sur le sujet. Quels sont les enjeux d’aujourd’hui? Et bien d’autres questions.
Riadh Sidaoui revient sur le taux de participation des électeurs, qui selon lui, « n’est pas catastrophique ».
Il précise dans ce contexte: « Plus de 40% de taux de participation, ce n’est pas catastrophique. Je vous donne un exemple, en Suisse, nous n’avons eu que 30%. Il s’agit d’un phénomène mondial, le taux de participation n’atteint plus 60% ».
Par ailleurs, il souligne: « Il y aura une nouvelle coalition, mais pour composer un gouvernement, il faudra au moins cinq partis politiques. »
De plus, il ajoute: « Le système parlementaire a une qualité et un défaut. Il déstabilise la vie politique ».
Vous trouverez ci-dessous l’interview en format vidéo:
D’ailleurs, il affirme dans un sens que la responsabilité émane de la classe politique tunisienne. Il précise: « Le pouvoir émane, dans tous les cas de figure, des élections législatives. »
Enfin, il conclut: « Le système parlementaire est une garantie contre la dictature. Mais en même temps, il a ce défaut de vivre toujours dans le stress politique. Car, on ne peut pas facilement composer un gouvernement. »
Rappelons que le sondage de Sigma Conseil place Ennahdha en tête, suivi de Qalb Tounes.